Ceux qui ont peint les murs de science en sont fiers !
La Coulure est de retour à Cuzin. Après la salle de la classe relais et une salle dédiée à l’anglais, les AFB « métamorphosent » une salle de science. Sans exagération, on peut dire que les murs de la salle de science font sens. Et oui, on n’a pas que des mains, on a une tête (et oui).
Jilian et David
L’idée
Monsieur Benoît, Madame Marcq, Madame Migraine-George et Monsieur Klai ont eu la bonne idée de demander à l’association La Coulure d’intervenir avec la classe de 1AFB. L’idée était de réfléchir sur la question du changement climatique et de réaliser une fresque.
La fresque a pour thème le réchauffement climatique
C’est une très bonne idée parce que c’est ce qui nous intéresse en science. Et c’est franchement d’actualité brûlante. On s’est rendu compte que nous n’étions d’ailleurs pas seuls à nous en préoccuper au moment des manifestations. Merci de ne pas se moquer. En général, on pense des choses sur le monde dans les cours, à la maison, avec les amis mais comme on ne regarde pas la télé en se disant que c’est sérieux, on a l’impression que ce qui nous inquiète ou nous révolte reste entre nous. Les manifestations sur le climat c’est beaucoup de gens de notre âge, ce sont des idées collectives.
On a étudié le thème et fait des dessins
Les élèves ont commencé par approfondir les causes, les formes et les conséquences du réchauffement climatique sur l’environnement mais aussi sur les sociétés et les relations internationales. Ils ont alors cherché les représentations graphiques qui ont été données à ces phénomènes et débats. Ils ont ainsi découvert toute une série de caricatures. Nous avons travaillé en cours en français, en maths, en arts appliqués, en atelier et au CDI pour faire des recherches et approfondir.
Pour commencer, on a choisi de représenter un ours polaire qui quitte un monde dévasté par la pollution. La pollution est à gauche avec d’énormes cigarettes et des cheminées de centrales nucléaires ou d’usines. Les fumées et les couleurs montent que tout cela pollue. L’ours tourne le dos à ce monde et se dirige – en mangeant une glace en cornet – vers un monde où il n’y a pas de pollution, pas de fonte des glaces, où tout va mieux pour lui. C’est pour cela qu’il sourit. Il y a de l’espoir dans la fresque, peut-être pas dans la réalité. On a choisi l’ours polaire parce que c’est un animal en voie de disparition.
On a réalisé la fresque en groupe
L’intervenant de La Coulure nous a aidés pour faire les dessins puis faire le dessin de la fresque parce que ce n’est pas évident de proposer des choses et de les faire fonctionner ensemble. Ensuite il a fait un croquis pour le projeter au mur et le peindre. En atelier, on ne fait pas de fresque et on ne travaille pas à la bombe, c’est très différent du travail avec les pinceaux et les rouleaux. On était contents d’apprendre cette technique. L’intervenant a fait les contours. On a été répartis en groupes de trois binômes, un pour la partie gauche, l’autre pour le centre et le troisième pour la partie droite. Chaque groupe a été chargé d’une partie de la fresque. C’était très organisé, il fallait faire partie par partie, progressivement. Il fallait être précis et faire très attention pour que le rendu soit très beau.
Jilian n’a pas peint la fresque
Je n’ai pas participé à la fresque parce que j’avais pas accroché sur le thème. Du coup, je faisais mes cours normaux .
David a aimé le projet
La réalisation a été rapide, d’un côté c’est bien, on ne s’ennuie pas, de l’autre c’est pas bien, c’est frustrant et trop court comme projet.
C’est un travail que l’on a pas l’habitude de faire parce que l’on peint à la bombe, ça donne envie de faire des choses que l’on a jamais faites. En se promenant dans la rue, quand on voit des fresques, on se dit que l’on pourrait aussi participer à ces projets-là.
Il y avait une très bonne ambiance
On a travaillé en lien avec l’environnement et j’aime ce thème.
Le projet nous a permis de faire quelque chose d’artistique. Il y a des élèves qui aiment dessiner dans la classe et aiment copier des dessins d’artistes (moi par exemple) et ça fait plaisir de le faire sur les murs de science. En plus, la fresque reste, du coup dans la salle de classe, les élèves sont plus présents. Enfin, la classe est plus celle des élèves. Et les élèves des autres classes voient ce que l’on est capable de faire.
Nos noms sont sur la fresque, on en est fiers.
Dernière minute : à lire au CDI, le Science&vie junior de juin 2019