Qui sommes–nous devenus ?

La gazette de Cuzin vit sa troisième année et il est peut-être temps se demander : « qui sommes–nous devenus ? »

 

Nous ?

TAFOR : Matthias Bonmartin, Kévin Bourcharny, Ayrton Etteldorf, Kévin Fagot, Mariana Faria Araujo, Sasha Fronti, Océane Godde, Morgan Lamene, Bastien Lauth, Eric Mayinda, Valentin Milazzo, Julien Perrot, Loris Ponti, Diego Rocamora, Smain Sefiane, William Testud

TTISEC : Zinédine Aissa, Julien Chalandard, Tanguy Chostak, Ayoub Djouba, Cédric Garcia, Zoubair Hadj, Kenny Kaing, Brian Kradja, Redivo Thomas, David Ughetto, El Morsli Zenagui.

1TBEE : Raphael Afonso, Adam Aiello, Marjorie Badjah, Lydia Bakouche, Timon Bobillet, Jason Colliard-Masson, Bassirou Diallo, Abdallah Fernadez Chavera, Lyllian Guillou, Iliès Jaafar, Djan Méric, Jean Chris N’Goran Fon’dih, Quentin Pitizano, Riyes Sademi, Quentin Turk, Martin-Christopher Yaouili, Michael Zengin, Stéphane Zénon.

1TCB : Meyvis Bernard, Mohamed Boussaida, Vincent Chambard, Flavio Macaire, Lucas Marcuccili, Noam Renou, Anesty Serdjian

Qui contibue ?

Il y a des hypers actifs de la gazette, ceux qui parviennent à trouver l’énergie d’écrire tout seuls et d’aller chercher des informations après leurs rudes journées de travail. Il y a ceux qui profitent des heures d’aide pour rédiger en groupe. Ils forment quatre petits comités de rédaction qui se coordonnent : terminale AFOR, terminale TISEC, première TBEE et première TCB. Nous n’avions pas envie d’un journal fait par quelques uns et on fait un journal par le plus possible.

Il y a l’équipe pédagogique, sans cesse interviewée, qui donne un coup de main, se rend disponible pour donner les informations. Madame Migraine Georges et Didier Grappe ont aidé les élèves à créer un logo très beau par exemple. Sans Monsieur Crouzet, les vidéos c’est plus compliqué. Sans Monsieur Canu, Monsieur Boujakli, Madame Claquin, Monsieur Pyram, Madame Marcq, Monsieur Grappe, Monsieur Perret, moins de de photographies, moins d’anciens élèves à rencontrer, moins d’illustrations. Sans Madame Mouffasih, le Said in English serait une autre langue, Sans Madame Depierre, sans les professeurs de sport et ceux de PSE, l’information santé serait aussi fiable qu’une compilation internet sans le tri. Sans les professeurs de maths la science serait plus poétique mais moins fiable. Sans la vie scolaire, pas d’énergie pour avancer. Nous oublions bien des personnes à remercier notamment en cuisine et parmi les agents de service.

 Il y a le journaliste pilote, Laurent Burlet, la rédactrice en chef Judith Rosenfeld et la secrétaire de rédaction, Nathalie Bourlez.

Comment évolue la ligne éditoriale ?

En 2014, nous avons commencé par raconter ce que nous faisions et tenté d’apprendre la « critique », quelque chose qui ne soit pas juste « j’aime ou pas », c’était modeste, nous avons eu 100 lecteurs. En 2015, nous avons fait la même chose mais plus souvent et plus compliqué. En 2016, nous avons continué mais nous avons évolué. Nous sommes sortis de l’actualité de nos classes par nous-même pour aller regarder l’actualité des autres classes. Nous avons aussi été à la recherche d’anciens élèves pour savoir ce qu’ils étaient devenus et nous faire une idée de notre propre avenir de professionnels, des poursuites d’études, des rebondissements possibles de nos parcours. Nous avons rencontré d’autres médias, la TV et avons mis la main à la pâte pour questionner dans ce contexte particulier. Nous avons lu la presse et nous sommes interrogés sur l’information et sa fiabilité. Nous avons invité l’Europe qui nous fâche. Nous avons rencontré des gens, leur avons écrit. Nous avons pris des nouvelles de nos plantations de fines herbes. Nous avons surveillé l’évolution de notre local CVL.

Qui nous lit ?

La salle des professeurs est très concentrée le lundi et le mardi, attention, sortie d’article ! Rue89 nous relaie et le théâtre de la Croix-Rousse aussi. Nous nous lisons et parfois, nous faisons le buzz par nos réseaux. Les parents privilégiés, ceux qui ont le droit de se mêler de nos affaires, nous lisent, les copains nous lisent aussi. Nous avons dépassé les 5000 lecteurs, c’est pas mal. Quel est l’article le plus lu ? Pour l’instant celui sur les fines herbes, nos lecteurs sont des gourmets et personne ne résiste aux sourires des cuisiniers. Viennent ensuite les sujets professionnels et la culture au coude à coude. L’actualité ? Nous y entrons par la culture, par les rencontres et par les métiers, elle est partout en vrai. Certains maîtres de stage nous lisent aussi.

Et ensuite ?

Nous nous posons des questions de société : quelle place pour les femmes dans le bâtiment, quels risques sur les chantiers, quelles mauvaises habitudes, quelles tensions ? Et bien d’autres questions sur nous et le monde, nous et les autres, nous aujourd’hui et demain aussi. C’est dans la gazette, le lundi.