Yvan : Technicien gros œuvre et Entraîneur

Jouer au ballon mais pas avec un parpaing ! Je suis passionné de foot, je ne veux pas en faire mon métier, de ce côté-là, j’ai choisi les chantiers mais côté loisirs, eh bien je joue et j’entraine les petits.

Par Yvan

 

Moi et le foot ça fait longtemps que l’on se fréquente, depuis l’âge de mes 7 ans. J’ai commencé le foot dans mon quartier en bas de chez moi en temps que gardien de buts. J’étais le plus petit du groupe mais tous me faisaient confiance quand j’allais aux cages, j’avais un assez bon niveau au goal. Puis, à l’âge de mes 10 ans, mon meilleur ami, celui avec qui j’ai grandi, m’a dit : « si tu veux jouer au foot, viens dans mon club.» Et ma mère a accepté que je joue au FOOTBALL CLUB DU POINT DU JOUR, c’est mon club.

FCPJ

J’ai commencé le foot en U11 et maintenant je suis en U17 deuxième année. Donc à l’heure d’aujourd’hui,  je fais du foot depuis sept ans.

L’envie d’être entraîneur est venue l’année dernière. Mon meilleur ami m’a demandé et j’ai accepté avec plaisir car j’avais cette envie d’apprendre aux petits ce que l’on m’avait appris quand j’étais petit. Pour devenir entraîneur, il faut suivre des formations comme les CFF. Les qualités à avoir sont d’être patient et gentil.

Cette année j’ai eu ma première attestation de formation au module U9 (7 ans – 8 ans) : le 31 octobre 2017.

Grâce à cette formation, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai beaucoup travaillé l’année dernière et je suis devenu l’adjoint du directeur de catégorie. Mon rôle consiste à le remplacer quand il n’est pas là, et je suis entraîneur principal de la U9 1.

Être entraîneur m’a beaucoup fait grandir car en s’engageant en temps que coach on prend de grandes responsabilités. Nous nous déplaçons avec des enfants, il faut faire super attention aux enfants et savoir gérer une équipe de 5 à 8 enfants.

Je suis entraîneur car je voulais faire un travail sur moi-même. À la base, je suis une personne très timide, je parle pas beaucoup avec les personnes que je n’ai pas l’habitude de voir ou de rencontrer. Mais grâce à mes activités d’entraineur, je suis une personne qui va vers les parents sans aucun souci.

Je suis un entraîneur principal, c’est moi qui gère mon équipe et je suis accompagné de mon dirigeant qui est mon ami. C’est moi qui lui ai dit de se lancer dans le coaching. On s’occupe des petits les mercredis et les samedis. En ce moment, il a appris avec moi et à l’heure d’aujourd’hui le directeur de catégorie est fier de lui et de moi car on fait du bon boulot, et le directeur veut lui donner une équipe pour lui tout seul car il sent qu’il est prêt à prendre une équipe sous sa responsabilité.

Tous les jours, on apprend de ses erreurs et les petits nous apprennent beaucoup de choses. Sur eux et sur nous par le comportement . Les coachs sont là pour faire plaisir aux enfants, et leur rendre le sourire.

Pour les matchs, l’organisation est hyper importante, pour les matchs l’organisation commence mercredi à la fin de l’entraînement, pour les maillots, pour les équipes qui partent et qui sont les enfants qui vont au match. Les parents ont besoin d’emmener leurs voitures pour nous déplacer.

Pour les tensions, les tristesses, les colères, l’entraîneur joue un rôle important car c’est selon l’humeur, la voix de l’entraîneur que l’enfant va venir vers nous. C’est pour cela qu’il faut être doux. À présent, tous les enfants sont comme des petits frères, c’est pour cela que maintenant je sais quand il sont contents, fâchés, tristes. On a tissé des liens qui sont plus ou moins forts.

Mais tout de même, je reste un ado et j’ai encore le temps pour grandir.

Les grands s’occupent des petits. Comme je suis un ado de 16 ans, les petits s’ouvrent plus car mon âge se rapproche du leur. Les petits créent des liens plus facilement que si j’étais plus âgé. Pour les former, il faut qu’ils pratiquent et qu’ils parlent beaucoup.

Les enfants, photographiés par Yvan, leur entraineur