Les 3è Prépa Pro courent contre la faim

Nous avons mené un projet humanitaire pour aider les autres.  On en avait envie pour certains et d’autres ne savaient pas vraiment que c’était humanitaire. Ceux-là étaient contents ensuite. Ensuite c’est après avoir couru avec les élèves du collège Sénard.

Par Nezim, Roméo, Yann, Lucie soutenus par d’autres élèves de 3è Prépa Pro et la rédaction

 

 

Il s’agissait de récolter des fonds en trouvant des sponsors. 

On avait un passeport qui nous a été donné par l’association Action contre la faim. Une représentante de l’association est venue en cours et nous a expliqué le projet mais vous allez voir, c’est un projet « toutes les matières ».

Tous les sponsors étaient bienvenus : des personnes, des entreprises.  Nous les avons cherchés : la famille les amis, l’entourage, les profs. A chacun on demandait « donnez-nous même cinquante centimes par kilomètre, on les court et vous nous payez quand on a couru «. En fait il y avait un engagement moral des gens, s’ils ne nous avaient pas payé après la course, on était mal. Notre rôle était de courir pour lever des fonds pour aider des gens en Ethiopie.

Livret course contre la faim

On a rédigé le padlet en cours d’anglais.

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On voulait faire de la pub, que les gens regardent, soient informés, donnent des sous. On a présenté l’Ethiopie, les missions humanitaires, la malnutrition. La malnutrition c’est quand il y a déséquilibre dans l’alimentation, pas assez de minéraux et de vitamines par exemple.

Ce n’était pas trop difficile, on a eu un cours avec Madame Gaunet, cherché des informations sur internet.  C’était agréable à faire. Il y a une personne qui n’est pas contente, elle n’aime pas son binôme, elle n’aime pas l’anglais donc elle n’a pas non plus aimé travailler le vocabulaire et n’a pas demandé à son binôme s’il a aimé. Les autres sont contents. Le padlet est sur le site, on l’a vu ensemble en cours. Certains ont oublié de le montrer aux parents mais d’autres l’ont montré. Les parents de Yan ont trouvé ça intéressant, ils ont apprécié l’action.

EPI

Un EPI c’est un oral. On l’a passé avant la course. On devait présenter un travail, deux en fait qui associent plusieurs cours. Soit on parlait en anglais sur la Course contre la faim soit en espagnol sur les tours. Personne ici n’a fait espagnol donc on est pas précis. En fait, on a travaillé autour du thème des tours en arts appliqués avec Madame Migraine-George et autour de l’organisation de la ville en géographie avec Monsieur Cochet. En espagnol, avec Madame Leon-Avila, on a étudié une ville d’Amérique latine, Lima, pour comparer avec Lyon. Avec Mme Fauveau, on a couru…. hihi

La course a eu lieu au collège Sénard à Caluire.

Il y avait le collège Sénard, tous les élèves de quatrième, des élèves de troisième et nous. On s’est pas senti perdu, Nezim a même eu des fans, aucun problème de ce côté. La course s’est faite dans le collège.  On faisait le tour du collège. Romeo a fait cinq kilomètres et cinq cent mètres mais il ne sait plus combien de tours du collège cela fait. Yan a fait douze tours de collège mais ne sait pas combien cela fait de kilomètres.  On va demander à Monsieur Ibazizen de nous trouver les réponses, il le fait mieux que nous.

Il y avait à boire et à manger. Yan a eu faim c’est le comble pour une opération contre ….. Après Action contre la faim a récolté les sous. Enfin on espère, tout de même, on l’a fait.

Comment avez-vous trouvé cet EPI et comment l’améliorer ?

On a trouvé ça « voilà ». Roméo, Yan, Nezim ont un bon souvenir. Ils se sont bien amusés. La personne qui n’aime ni les binômes, ni l’anglais, n’aime pas courir et voudrait un autre sport humanitaire. Notre professeur de sport a disputé les absents mais les présents ont été félicités, c’est agréable quand on court. Notre professeur d’anglais a couru avec nous ça aussi les sportifs ont apprécié.

Quel autre sport humanitaire plairait à la personne qui n’aime pas courir ?

Peut-être qu’il faudrait une course avec des hoverboards pour rire plus. Le problème est peut-être le prix. Ce serait bizarre d’acheter des hoverboards alors que l’on veut récolter des sous contre la faim. On pourrait revendre les hoverboards aux enchères après la course. Avec les signatures des coureurs et la date, on devrait pouvoir les revendre plus cher qu’on ne les a achetés et on récolterait plus d’agent.

Reste qu’en 2017, 1300 établissements ont participé et plus de 280 000 jeunes se sont mobilisés, Action contre la faim a fait une vidéo pour nous montrer l’ampleur du mouvement et remercier les jeunes pour ce bel engagement humain et civique. La vidéo est là : http://www.actioncontrelafaim.org/fr/espace-jeunes-enseignants/content/enseignants-la-course-contre-la-faim