Le projet de l’agence de développement durable de Cuzin présenté à l’hôtel de Région

Kévin et les 1ORGO

Je suis allé le mercredi  10 avril 2019 à l’hôtel de Région participer à la présentation de la cuve de recueillement des eaux destinée à alimenter l’atelier gros œuvre du lycée. C’est un projet de l’agence de développement durable du lycée et l’agence est financée par la Région.

En clair, voilà ce que j’ai compris

Une agence de développement durable se crée à Cuzin dans le prolongement de la labellisation du lycée en lycée des métiers de la construction et du développement durables (respirez cher lecteur, vous êtes tout rouge).  J’y participe (vous donc) avec la classe et d’autres classes de première, les TISEC et les TBEE.

 

Kévin, 1 TBORGO

Notre premier objectif est de créer un système de recueillement des eaux de pluie pour alimenter une partie des besoins de l’atelier gros œuvre. Monsieur Belmeniani et Monsieur Perret sont à fond dans ce projet. Plusieurs classes doivent mener un projet, ce sont les élèves qui doivent s’organiser pour le faire. On apprend un peu comment travailler en équipe comme en entreprise mais on a besoin des enseignants, on est loin de savoir le faire seuls, c’est normal.

Donc, on s’est réuni et on a proposé des choses, la cuve de recueillement des eaux a été retenue et voilà, maintenant, il faut mener le projet et le présenter.

 

Pourquoi présenter le projet ?

La Région a réuni tous les porteurs de projets. Cela permet de se rencontrer et se rendre compte qu’on est pas tout seuls à mener des projets et de savoir ce que font les autres. On se rend compte qu’il y a beaucoup d’idées qui nous intéressent et beaucoup de gens actifs. C’est très stimulant.  Dans le sujet de BEP en EMC, il y avait un exemple d’électricien sans frontière, c’est pareil, c’était intéressant de voir d’autres applications du métier, de nouvelles facettes.

Concrètement la rencontre a été préparée et j’y suis allé.

M. Belmeniani  nous a donné rendez-vous à 7h55 au lycée avant de se rendre à l’hôtel de Région en bus et en Tramway à 9h00. Il y avait des représentants  des  premières TBEE, ORGO et des TISEC , ceux qui sont, pour leur classe, responsables du projet.  En tout, nous  étions cinq. J’étais très triste de ne pas pouvoir aller au cours de Madame Rosenfeld, mais j’étais content de visiter l’hôtel de Région.

Jérémy, 1TBEE

 

Une fois arrivés sur place, on a été fouillés à cause du plan Vigipirate et on a reçu notre planning de la journée. Il y avait une vingtaine de lycées qui devaient présenter leurs projets entre 9h30 et 15h50.

Là, j’avoue que je me suis dit

« la barbe, ça va être long ! »

J’aurais dû me dire :

« incroyable, le projet concerne beaucoup de monde ce qui signifie que nous avons tous réfléchi autour des mêmes problèmes dans des contextes différents , c’est passionnant ! »

Nous avons été accueillis avec café et croissants, j’ai commencé à trouver la journée agréable, avant j’avais un peu peur de ce qui allait m’arriver.

De 9h30 à 10h00 on a eu le droit à de la musique remixée par des élèves de musique.  J’ai bien aimé ce qu’ils ont fait, ils ont mis une ambiance sympathique. Ensuite, nous avons été répartis entre des ateliers  sur des sujets précis et des présentations de projets dans un amphithéâtre.

Ensuite, de 10h00 à 12h00 on a écouté parler les autres lycéens de leur projet.

De 12h00 à 13h00 on a eu la pause pour manger.

De 13h00 à 13h30 on a eu une autre interprétation musicale faite par les élèves d’un lycée qui enseigne l’art de la musique. C’est celle que j’ai préférée, j’avoue, parce que les morceaux sélectionnés sont plus proches de notre époque.

De 13h30 à 15h40 on a écouté de nouveau les élèves présenter leurs projets .

Un lycée  qui a une rivière qui passe dans le lycée : il n’y a pas assez d’oxygène dans l’eau et les élèves ont présenté un projet pour installer un système pour réoxygéner l’eau.

Une classe a présenté une sorte de boite à récupérer les cigarettes pour éviter qu’ils soient jetés par terre.

 

Enfin à 15h45 c’était à notre tour, on était un peu stressés mais on a décidé de faire parler seulement deux personnes  afin d’éviter de se tromper. Je n’ai pas parlé, j’ai laissé la place aux autres. Ils ont eu le courage de passer devant tout le monde. Ils ont utilisé un croquis de la cuve pour mener les explications. Le public semblait attentif et tout s’est bien passé (le prof a dit bravo, donc on en déduit que tout s’est bien passé).

 

 

A 16h15 on a pris nos bus/tramway pour rentrer chez nous.

L’an prochain, nous entrons en phase active puisque la cuve devrait se faire, donc , cher lecteur, suite bientôt, enfin après les grandes vacances.