Spectacle des AFOR : le rapport de stage que vous ne verrez que sur scène !

Par Loris, Valentin, Brian et Monsieur Fontès correspondant du journal Le Progrès

Le 23 mai 2017, la classe de terminale AFOR a joué Rapport de stage, notre pièce. Nous l’avons écrite avec Marilyn Mattei et répétée avec Colin Rey, Charlotte Ramond et James Gonin.

Nous avons expliqué le projet ici :

https://gazettelpcuzin.wordpress.com/2016/10/10/theatre-acte-iii-afor-acteurs-fortement-forces-dorganiser-la-redaction-de-leur-rapport-de-stage/

et là :

https://gazettelpcuzin.wordpress.com/2017/01/03/atelier-theatre-des-afor-donc-si-jai-ecrit-cette-scene-cest-simplement-parce-que-cest-une-histoire-vraie-smain/

Un travail acharné et le succès

Cette année, on était d’autant plus décidé à apprendre nos textes que nous les avons écrit. Il a fallu tout de même s’y mettre. Et il a fallu répéter. Nous avons travaillé avec trois professionnels, c’était très enrichissant. Ils nous ont bien soutenu, on était motivé et on avait moins le trac. On sentait bien qu’ils étaient curieux de savoir à quoi ressemblait la pièce et ce que nous allions en faire. Personne ne s’ennuyait, on rigolait bien et on a travaillé très détendu mais on a travaillé comme des fous.

Rapport de stage. Photo D. Grappe

On a décidé de faire la restitution dans le lycée. Certains trouvent que c’était moins stressant que devant un public que l’on ne connait pas, d’autres ont tellement stressé qu’ils n’ont pas osé venir mais on a assuré.

Le public a été réceptif. Il n’y a pas eu de blanc, tout le monde a ri. Monsieur Crouzet a fait une vidéo que vous pouvez voir là :

Rapport de stage, spectacle TAFOR 23 mai 2017, filmé par Bernard Crouzet

Monsieur Pyram a enfin reconnu notre talent ! Monsieur Bielmann a bien aimé, tous les retours étaient positifs. On était très content. Comme il y avait des élèves, les enseignants et un journaliste, on va leur laisser la parole.

Brian y était, récit.

Le lundi 23 mai 2017 après les cours quelques camarades de classe de terminale TISEC et moi–même sommes allés voir la pièce de théâtre des AFOR appelée Rapport de stage.

La pièce comptait cinq scènes. Le thème était les clichés que l’on a ou que l’on rencontre dans les entreprises du bâtiment et sur les chantiers.

Rapport de stage. Photo D. Grappe

Je vous donne un exemple. Une fille cherche un stage mais son potentiel maître de stage tient des propos sexistes. Il lui demande si elle fera le ménage et lui explique qu’elle ne va pas vouloir porter des objets pour ne pas se casser les ongles et qu’elle n’est pas assez forte. Heureusement, il ne faisait que tester la fille pour voir si elle était capable de résister à certains gars sur les chantiers et elle a eu son stage.  Un autre exemple de scène, celle où les garçons du chantier tentent de draguer une fille (exclusivement si elle a une forte poitrine) mais ça ne marche pas du tout parce qu’ils sont tellement machos et sexistes que personne n’en veut. Les scènes sont toutes très humoristiques.

Rapport de stage. Photo D. Grappe

Rapport de stage. Photo D. Grappe

J’ai trouvé que les élèves étaient très à l’aise dans leur rôle. On voyait bien qu’ils avaient travaillé leurs répliques en mettant le ton, les gestes et les expressions du visage. Les acteurs qui les accompagnaient étaient superbes. Ils les ont bien aidés et épaulés.

J’ai aimé le spectacle car les thèmes étaient très intéressants et me touchaient directement. On s’identifie à certains personnages et on retrouve des situations qu’on a eu peur de vivre ou qu’on a vécu. Par exemple le stress au téléphone quand on demande un stage. Là on a beaucoup ri mais en vrai c’est pas drôle.

Rapport de stage. Photo D. Grappe

Dans le public, il y avait,

Quelques parents autorisés par les adolescents à venir

Quelques parents qui ont transgressé l’interdit de leurs enfants

Des enseignants amusés et médusés, des membres de l’administration, de la technique et des membres du conseil d’administration et Monsieur Fontès, journaliste. Il a fait un article paru le 27 mai dans le Progrès, on s’est précipité dessus (forcément) et on vous laisse le lire :

article-cuzin-mai-2017.pdf