Les élèves sont souvent perchés ……Mais doivent impérativement être en sécurité.

Les élèves ont découvert avec Monsieur Dupuis comment utiliser un échafaudage en seconde et en première mais ils n’avaient jamais monté d’échafaudage. Cette année, ils ont approfondi leurs compétences avec Monsieur Berry.

Un article rédigé par Julien, Ayrton et Eric

Julian Beever - Anamorphose, 1991
Julian Beever – Anamorphose, 1991

Attention, danger 

La chute constitue la principale cause d’accidents mortels du travail dans les métiers du bâtiment, le savez-vous ? Le risque est présent dans de nombreux cas, autant dire que nous y sommes particulièrement sensibles et que nous sommes très très très attentifs aux cours de Monsieur Dupuis et Monsieur Berry. Nous sommes souvent amenés à travailler sur des façades, pour les peindre et pour les rénover. Il en va de même pour les cages d’escaliers, la taille des arbres, la pose de mobiles et de décorations dans les collectivités. Autant vous dire qu’il est interdit de faire ce que font les peintres dessinés ci-dessous sur la façade d’une entreprise de la Croix-Rousse. C’est beau, c’est poétique mais il ne fait pas le faire, il vaut mieux le peindre …

 

Façade de l'entreprise Schuler à la Croix-Rousse. Photographie Didier Grappe
Façade de l’entreprise Schuler à la Croix-Rousse. Photographie Didier Grappe

 

Photographie M. Berry
Photographie M. Berry

Avec Monsieur Berry nous avons beaucoup appris.

Monsieur Berry nous a fait découvrir le travail en hauteur. Nous avons commencé par monter deux échafaudages, attention pas n’importe lesquels : un ABC Minet et un Lahyer ! Nous nous sommes revêtus des équipements de protection individuelle (EPI) c’est-à-dire d’un casque, de gants, de chaussures de sécurité ainsi que d’un harnais avec une longe anti-chute. Le harnais, par exemple, doit être réglé en fonction de la morphologie de son utilisateur et doit être confortable pour ne pas rendre le travail pénible. Nous avons ensuite suivi un cours théorique sur les différents types d’échafaudages, la sécurité au travail, la règlementation. Nous avons aussi appris à faire un quantitatif matériaux. Il s’agit de faire l’inventaire des pièces indispensables au montage de l’échafaudage.

Photographie M. Berry
Photographie M. Berry
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Photographie M. Berry

Quelle que soit la hauteur, une chute peut être dangereuse. L’employeur doit mettre en place des moyens de prévention pour que le risque de chute soit supprimé. Il faut donc planifier les travaux et les évaluer en fonction des dangers. Il faut éviter au maximum les déplacements en hauteur par exemple. Il est aussi important de prévoir que toutes les opérations qui peuvent être faites au sol le soient, comme mélanger les peintures. C’est un domaine où le climat est très important, il faut surveiller la météo, en cas d’orage et de vents violents, de températures trop basses, il est raisonnable de s’abstenir.

Photographie M. Berry
Photographie M. Berry

Pour les travaux en hauteur, il faut privilégier les protections collectives, les protections individuelles sont importantes mais ne suffisent pas. Elles permettent d’arrêter les chutes mais ne les empêchent pas alors qu’il faut les empêcher. Les protections collectives s’appellent des garde-corps équipés de lisses, sous-lisses et les plinthes. En fonction des risques, on choisit une plate-forme individuelle, un échafaudage ou une nacelle. Les protections individuelles n’interviennent que si elles protègent mieux que les protections collectives. Julien trouve que c’est très rassurant de savoir que si les protections ne sont pas mises en place, on peut se retirer du chantier.

Photographie M. Berry
Photographie M. Berry

Diego a été très satisfait de monter un échafaudage et fier d’y grimper. Eric et Matthias n’ont ni chaud ni froid quand ils montent, ils sont concentrés et ne pensent à rien d’autre qu’à leur travail. Kévin est rassuré à l’idée de prendre de la hauteur en sécurité. Sasha a eu tout de même trop froid, il va s’acheter de nouveaux pulls.

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Photographie M. Berry

Océane est trop petite pour monter sur les échafaudages et finalement ce n’est pas très handicapant parce qu’elle n’aime pas la hauteur. Sasha a trouvé Ayrton très beau en EPI et conseille à toutes les filles de venir le voir mais sans le déconcentrer. Julien aime travailler dehors et aime faire des travaux variés, il a été ravi. Kévin a aimé faire de la pratique et avoue, parce qu’il est le plus brave, qu’il a eu très peur. Loris et Bastien ont des avis différents. Loris s’est mis à quatre pattes la première fois qu’il est monté sur un échafaudage et il a pleuré. Il sait que travailler en hauteur nécessite de l’entrainement et ne s’improvise pas. Bastien appréhendait de monter. Monsieur Duchemin lui a tenu la main pour monter et il est monté avec lui. Il a encouragé son élève et lui a permis de surmonter sa peur. Madame Rosenfeld trouve que Monsieur Duchemin, Loris et Bastien sont des héros au courage exemplaire.

Ayrton précise que s’il y a chute, il faut appeler les secours et intervenir dans les minutes qui suivent, autant dire que la professeur de français tient à leur faire réviser toutes les procédures de sécurité  cent fois par cours et trois cent fois par mois, ce qui sera notre chute !

Photographie M. Berry
Photographie M. Berry