Deux éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, qui dépendent du Ministère de la Justice, sont intervenus au lycée André Cuzin pour rencontrer les jeunes élèves de CAP et de Seconde. Cette intervention a permis de les sensibiliser à l’application de la loi pour les majeurs et les mineurs dans la vie quotidienne. Chaque classe a participé à un atelier d’une heure et demi favorisant l’échange et l’approfondissement.

Tout d’abord, les intervenants nous ont présentés leurs missions. Ils travaillent en milieu ouvert et reçoivent des jeunes qui ont un jugement dans leurs bureaux pour leur expliquer la loi et leur faire réfléchir aux conséquences de leurs actes. Les juges les missionnent pour sensibiliser les délinquants mineurs.

Puis, nous avons fait un point historique sur l’incarcération des mineurs à travers les centres fermés qui étaient, au début du XX^ème siècle, punitifs et répressifs : ils s’appelaient bagnes puis maisons de redressement. Les punitions étaient à cette époque marquées par des violences physiques et psychologiques.

Aujourd’hui, il s’agit de mener un travail éducatif et moral pour favoriser l’intégration du citoyen. En effet, la loi permet de vivre en collectivité et de tous nous protéger.

Nous avons distingué les contraventions que nous payons si nous ne nous acquittons pas du titre de transport et du non-respect des gestes barrières. La contravention sanctionne le non-respect de la loi.

Il existe aussi des délits qui sont des actes graves et entrainent des sanctions pénales et civiles par décision de justice.

Enfin, les crimes sont des infractions qui portent atteinte à l’intégrité physique d’un individu : viol, assassinat, torture…

Après cette sensibilisation, il était temps d’approfondir par des mises en situations. Par exemple, un jeune homme tire et tue son voisin. C’est un homicide volontaire qui peut entrainer jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle (art 221.3 du code pénal).

Nous avons également traité la question d’un mineur qui tente de voler une voiture et est surpris par des policiers. Nous avons également parlé des crimes liés à l’homophobie et de la notion de non-assistance à personne en danger.

Enfin, l’atteinte à la vie privée sur internet et dans les réseaux sociaux représente un sujet d’actualité qui nous a interpellés et nous avons compris que la loi s’applique aussi dans le monde virtuel.

En conclusion, pour chaque crime et acte, le code pénal et le code civil prévoient des peines et des sanctions.

Cette rencontre nous a permis de découvrir les différentes catégories des sanctions qui peuvent être commises et de réfléchir sur la portée de nos actes. Pour être citoyen, il faut respecter la loi et donc la connaître.

Merci aux deux éducateurs pour cette belle rencontre et la clarté de leurs explications.

Article collectif de Sékou, Hamadi, Mikaïl et Pascal, élèves de 1CAP MAC accompagnés de Julie, Malekalita et Mme Mansour.