CHANTIER DE JANVIER : MISSION RÉUSSIE POUR LES 1MAC

A la demande du chef des travaux du lycée Monsieur Perret, nous avons réalisé une plate-forme pour une formation.

Cette plate-forme servira de support pour la formation « incorporateurs béton », une formation pour adultes.

Quelles ont été les différentes étapes de votre travail ?

N’Famoussa

« D’abord, on a nettoyé, vérifié l’état du sol et on a pris les dimensions.

Nous avons rencontré plusieurs difficultés :

La première concernait les dimensions de la dalle. La dalle sur le plan était plus grande que l’emplacement réel.

La deuxième difficulté était qu’il y avait des défauts en surface (bosses et trous), qui allaient nous gêner. En plus, la surface au sol n’était pas horizontale et la bordure n’était pas droite. »

Léo

« On a creusé la terre avec Ricardo et Iba derrière la bordure : on a utilisé une pioche, une pelle et une truelle. Et on a enlevé les pierres et coupé les racines avec une pince. »

Brian, N’Famoussa

« L’autre partie de la classe a tracé le plan au sol sur l’enrobé avec un crayon, une règle, le décamètre et le cordeau à tracer.

Pour faire les angles droits, on a utilisé la méthode « 3-4-5 » (Pythagore).

Puis avec Tiemoko, Iba et Brian nous avons utilisé un appareil sur trépied qui s’appelle un niveau optique (il sert à vérifier que la dalle est horizontale).

Un angle était 10 cm plus bas que les autres. Dans cet angle là, on a prévu de mettre plus de mortier pour rattraper le niveau.

Enfin, on a supprimé les défauts du sol sur l’emplacement des murs. »

Comment avez-vous démarré la construction de l’ouvrage ?

Léo 

« Pour commencer, j’ai préparé le mortier avec Iba et Ricardo. Ensuite Marcelo et Iba ont transporté le mortier jusqu’au chantier avec la brouette.

Puis j’ai posé les blocs sur les tracés en commençant par les blocs des extrémités. Un cordeau a ensuite été tiré, puis les blocs intermédiaires ont été posés.

A chaque étape j’ai fait attention de vérifier si les blocs étaient bien posés avec le fil à plomb, la règle et le niveau, et le mètre.

J’ai rempli les joints verticaux.

Ensuite j’ai aidé pour le coffrage de l’arase. N’Famoussa, Iba et Tiemoko ont réglé le coffrage et l’ont maintenu avec des serre-joints.

Un coffrage. Photographie de Emilie Molin

Enfin j’ai coulé le béton de l’arase avec Marcelo. »

Le coulage de l’arase. Photographie de Emilie Molin

Qu’est-ce que l’arase ?

« Quand on fait un mur, l’arase est au-dessus. Elle sert à mettre l’ensemble des murs au bon niveau. »

Quelle a été la dernière étape de votre travail ?

Iba

« Auparavant avec N’Famoussa et Tiemoko, nous avions fait des coffrages pour couler l’arase.

Pour cela j’ai mesuré la longueur du mur avec un mètre puis j’ai tracé avec l’équerre et le crayon la découpe de la planche et je l’ai sciée.

J’ai maintenu les planches contre le muret avec les serre-joints.

L’arase achevée. Photographies de Emilie Molin

 

 

Ensuite on a coulé le béton. Quelques jours plus tard, une fois que le béton avait durci, on a  retiré les coffrages à l’aide d’un pied de biche. Puis on a retiré les clous et nettoyé les planches de coffrage.»

L’arase durcie et décoffrée (élévation de la tranche). Photographies de Emilie Molin
L’arase durcie et décoffrée (élévation latérale)

 

Notre mission était réussie à plusieurs points de vue : nous avons tenu les délais et appris de nouvelles techniques.

Nous avons travaillé dans un bon esprit d’équipe, ce qui nous a entraînés pour le prochain chantier en extérieur et le stage.

 

Article rédigé en co-intervention – Emilie Molin et Fabrice Graux –