Passion ? Foot.

C’est une drôle de question, non ?

À Cuzin, on déteste ou on ADORE le foot et « on » est TRES nombreux. Alors pourquoi un article ? Parce que l’on aime le foot, on peut en parler tout le temps, c’est simple.

Ikye, Abderraouf, Alberto, Ali, Mohamed, Ishak, terminale TTITE

 

Pourquoi aime-t-on le foot ?

Alberto n’aime pas uniquement le foot, il joue aussi au tennis. Il aime le foot et le tennis qui lui apportent la joie et le plaisir. Ishak ajoute que la pratique sportive lui apporte la santé physique depuis qu’il est tout petit. Tous les autres aiment d’abord la performance, c’est « pour la rivalité », « pour faire la concurrence », « pour marquer des buts », parce que « nous sommes des joueurs ». Pour Ishak, on peut devenir professionnel en marquant des buts et Abderraouf rêve de devenir pro. Tous veulent continuer la pratique et s’entrainer régulièrement.

Les héros

Zidane, Benzema, mon père, Ronaldinho, ce sont des légendes et en plus parfois ils partagent les mêmes origines. Ce sont des modèles, Ikye admire Ronaldino pour ses dribbles.

On est né dedans

Ali est né dans une famille de joueurs et d’amateurs de foot, son père était joueur professionnel en Algérie. On découvre ce sport aussi à la télévision, avec les copains dès que l’on sait marcher, en entrant à la maternelle. A partir de sept ans, on se fait beaucoup de copains en entrant à l’école, pour les sports collectifs, c’est idéal. Ikye est particulièrement sociable et insiste sur le fait qu’il y a un stade près de chez lui donc il joue avec tout le monde, pourvu de pouvoir jouer, ce qui compte c’est la convivialité, même s’il aime la rivalité. Tout le monde joue avec ses amis, en famille et certains sont inscrits dans un club.

Ce n’est pas cher ?

Les ballons coutent de 10 à 200 euros, il y en a pour toutes les bourses. Jouer avec des crampons que l’on se procure entre 50 et 100 euros, c’est plus cher déjà mais plus agréable. Ali trouve que l’équipement est cher, si on veut être bien équipé, jouer reste cher. Ceux qui sont inscrits dans un club paient une licence annuelle et doivent aussi avoir un équipement. Mohamed à Meyzieu a des crampons et des protections pour les tibias.

Où jouer ?

Ishak explique que pour l’espace, on peut se débrouiller, il a commencé dans son quartier en utilisant un garage comme cage avant d’aller jouer au city stade. Ali joue partout, une passion c’est tout le temps et partout. On ne joue donc pas forcément dans un club mais les clubs ont des qualités. On bénéficie des conseils de coachs pour préparer les matchs par exemple.

Les compétitions

Certains en font une fois par semaine. Pour Mohamed, cela permet de mesurer son niveau.  Pour Ali, Ikye il y a aussi le plaisir de se mesurer aux autres. Ishak ajoute que les compétitions permettent de dépasser sa timidité, d’évoluer, d’ailleurs, Ali le sait bien, il aide souvent les plus petits lors des tournois et le voit bien.

 

Mohamed et Ali

Pour être un joueur de foot heureux ?

Etre patient, régulier et vouloir augmenter son niveau. Il faut se dire que rien n’est impossible, qu’il faut viser son rêve, même s’il faut travailler deux fois plus, être collectif, être rigoureux, être sérieux.

Respecter son régime alimentaire, dormir tôt et respecter tout le monde au sein de son club.

Abderraouf a adopté la maxime « le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leur rêve. »

Sur youtube à voir : « le cas Benzema » un documentaire que nous avons aimé

Abderraouf conseille « Goal » 1 et 2, l’histoire d’un jeune mexicain qui a réussi à Newcastel (?)

 

Le foot est souvent pointé quand il déclenche la violence des spectateurs mais il provoque aussi des débats de société autour du sexisme, du racisme et de l’homophobie. Ici un article sur la lutte contre l’homophobie.

«Le foot a tout à gagner à se débarrasser de l’homophobie»